Laissez-vous faire… Lire !
Autour d’un thème choisi, Jocelyne Sand collecte des extraits de romans qu’elle découpe et remonte en petites histoires. Celles-ci sont agencées en un parcours dramaturgique ou poétique pour une heure de lecture avec souvent un entracte interactif avec les spectateurs. Suivent échanges de livres, d’émotions et d’impressions autour d’un verre ou d’un buffet…
C’est un montage d’extraits de romans de styles et d’époques divers parlant du livre, de son influence dans la vie du héros ou du rapport gourmand voire passionnel que celui-ci entretient avec la lecture. Émotion, évasion et plaisir seront au rendez-vous…
On y découvrira entre autres, un livre qui parle, un vieux chasseur qui lit des romans d’amour et même
la reine d’Angleterre dans un bibliobus !
Les romans choisis seront de:
Luis Sepulveda, Marcel Proust, Daniel Pennac, Dai Sijie,
Alice Ferney, Lyonel Trouillot, Paul Desalmond…
Un Cabaret-lectures… qui donne envie de lire !
Alice Ferney
(Extrait)
« Esther prenait son livre. Ils ne bougeaient plus et hormis quelques renifements, le silence était total. Elle ignorait qui, de la chaleur ou de l’histoire, les apaisait d’un seul coup, sans qu’ils ne demandent rien. Elle lisait dans le calme. On entendait juste le ron ement d’air chaud. Les enfants avaient posé les mains sur leurs cuisses. Ils entraient petit à petit dans la chose du papier, ce miracle, cet entre-deux. Esther ne s’arrêtait plus de lire pendant près d’une heure, et quand elle nissait, ils s’étiraient, revenant de l’autre monde, plus enveloppant, plus rond, plus chaud que celui dans lequel ils retournaient à peine sortis de la voiture et qui les mordait au visage comme un chien fou. »
«Le “lecteur idéal” se délecte à l’écoute de textes transmis avec tant de bonheur»
«Votre voix est musicale et mélodieuse. Elle est à elle seule une contribution aux rêves»
Le jardin… cette antichambre entre notre petit dedans et le grand dehors… Le jardin…
Est-ce le plein pouvoir que l’homme peut exercer sur cette parcelle domestiquée de la grande terre-mère, est-ce sa situation à la croisée de l’infini du ciel et des limites protectrices de son périmètre qui nous y rend plus audacieux ? Grâce au jardin est une lecture en spirale, qui commence avec légèreté dans le cadre circonscrit du jardin… puis le cercle s’agrandit, les barrières tombent, celles du jardin et celles de la retenue, et il est alors question de la puissance des relations charnelles ou spirituelles entre l’homme et sa terre.
Les extraits choisis seront entre autres de:
Stendhal, Katherine Mansfield, Anne Bragance, Michel Tournier, Zola, Giono…
Anne Bragance
(Extrait)
«Le jardin de Flora participait de la métamorphose et avait montré, en même temps qu’elle, des transformations tout à fait extraordinaires Au cours des périodes dites de demi-lune, Flora avait créé là, dans le chiche espace qui séparait sa maison de la rue, un tableau vivant et parfumé, une sorte de raccourci du paradis qui rompait la désolante uniformité de la cité minière, l’enchantait, et mettait de la joie au cœur de celui qui, passant par-là, le contemplait.»
«Bravissimo et merci pour ce très beau moment ! Tout est beau, les choix, l’architecture du montage, les nuances, la grande humanité de ton regard, la distance, l’engagement, ton empreinte singulière, ta jubilation… et le partage !!!»
«Merci Jocelyne pour cette bulle, ce moment hors du temps pourtant en plein milieu de l’essentiel!»
«Bravo pour cet agréable moment parmi les jardins de la littérature. Cette lecture donne envie de lire, d’écouter et de dire. Et de respirer des fleurs!»
«La qualité de votre lecture rejoint celle des textes choisis».
«Merci pour ce très beau moment et pour cette occasion de voyager à l’intérieur de moi-même. Tu vis et nous fais vivre les textes avec grand plaisir».
«En ce jour d’ « alerte maximale », merci pour ce moment serein qui redonne confiance» (14 nov. 2015)
Depuis toujours la présence des arbres me questionne et me rassure, me trouble et me contente. J’applaudis donc à chaque nouvel ouvrage scientifique qui aide à nous pencher ou plutôt, à lever la tête vers les communautés de ces majestés, qui nouent des alliances silencieuses pour LA VIE, pour la reproduire, la nourrir, la protéger, la soigner.
Pour parler de ces grands sages par la littérature, j’ai traqué au fil de romans des passages où l’arbre ou la forêt prend sa part du récit.
On trouvera dans ce Cabaret-lectures des arbres se faisant portraiturer comme des stars ou causant une brouille entre voisins ou abritant de jeunes amours… La forêt, elle, servira de rendez-vous avec la peur, cachera la dissidence ou deviendra le chef-d’œuvre d’un humaniste silencieux.
Si près de mon arbre vous invite donc à une promenade dans la forêt des livres car je crois à ses bienfaits… dur comme bois !
Les extraits choisis seront, entre autres, de:
Marguerite Duras, J.P. Dubois, Sylvain Tesson, Jean Hegland, Jean Giono.
Jacques Perry
(Extrait)
« Un jour, je sortis mon couteau de poche et je coupai le hêtre marqué de rouge, puis le coupai encore et encore, jusqu’à ce que le baliveau, toujours serré dans le perchis par sa tête, se trouvât assez court pour que je puisse cueillir ses premières feuilles. Ce premier arbre coupé, j’en coupai d’autres avec une scie-ruban que je dissimulais dans ma poche. J’en coupais cent pour avoir au-dessus de moi une petite trouée de ciel, et le soleil pour quelques minutes. Je fis d’autres trouées avec une scie plus rapide et plus forte. Cela dura des années; les bords de la plantation restaient épais et Guillaume ne s’apercevait de rien. »
Manger a tant à voir avec l’intime que dans certaines peuplades, on se cache pour se nourrir. Dans notre culture, cette intimité est au contraire partagée, célébrée, mise en scène, la plupart du temps autour d’une table, et c’est là que le soulagement du ventre, satisfait ou frustré, pousse le convive à s’exprimer et se révéler. La lecture du millefeuille traite de différents repas dans la littérature et ce n’est pas tant ce qu’on y mange qui est raconté que ce qu’ils occasionnent autour de la table.
Les extraits choisis seront entre autres de:
Michel Tournier, Laurent Gaudé, Agnès Desarthe, Maupassant…
Repas de fête, de famille ou pique-nique, que ce soit dans l’opulence ou le manque, tous sont sous le signe du partage. Nous aurons à l’occasion de ce Cabaret-lectures… mille feuilles à partager !
Michel Tournier
(Extrait)
«La grande table nappée et les enfants vêtus de lin formaient un îlot de clarté impalpable et irréel. On pouvait se demander s’il s’agissait d’une horde de gamins biens vivants, accourus pour se régaler, ou d’une théorie d’âmes innocentes et défuntes flottant comme une fragile constellation dans le ciel nocturne. Et comme si ce festin des élus devait nécessairement s’accompagner du malheur des réprouvés, on entendit soudain l’écho lointain d’’un grand cri de douleur monter du village invisible»
«Merci pour cette lecture qui m’a mis en appétit de nourritures et de livres».
«Que d’univers en une soirée…
Bravo pour l’interprétation. Une belle promotion pour des textes revisités».
«Mise en bouche, saveur des oreilles, gratin olfactif, épice de la vue…
Quel silence gourmand!»
«Vous nous emmenez avec vous pour entrer dans les livres»
Le feu… La puissance de son beau mystère suffit à le rendre magique et… donne envie de l’honorer; car si l’Homme a appris à domestiquer le feu, il reste humble et démuni devant le secret de sa manifestation aussi envoutante que destructrice.
Embrasons-nous rassemble des extraits de romans d’auteurs et de styles différents qui célèbrent le feu sous quelques différentes formes : il soigne, éclaire un Noël, sert la colère d’une jeune pyromane, est un sujet de tableau, guide ou égare les voyageurs la nuit…
Les extraits choisis sont entre autres de:
Roy Lewis, Gorge Sand, Jean Hegland, Emile Ajar…
Que ce soit à la lueur modeste d’une bougie ou le ravage d’un incendie, le feu éclairera cette heure de lecture à partager… autour d’un feu ?
Feu couleur #1
Jenny Valentine
(Extrait)
« J’avais recommencé. La deuxième allumette avait dégagé un effluve de soleil ardent, de soufre, de poussière et de feuilles d’automne. À la racine de la flamme, il y avait un espace, un petit interstice vacillant duquel je ne pouvais détacher mes yeux. C’était cette vacuité et ce silence dont j’étais si avide, cette absence fondamentale. J’aurais voulu m’y glisser : là au moins on m’aurait fichu la paix. »
C’est un montage d’extraits de romans ou l’auteur – ou le héros – nous parle de sa mère. D’époques, de pays, de styles différents, ces écrits nous offrent scènes de vie fortes, douloureuse ou drôles, résurgences du passé, portraits et déclarations d’amour. Dans la palette variée de ces peintures de femmes, il se peut fort que l’auditeur retrouve une touche de sa propre mère… et de son histoire…
Les livres choisis seront entre autres de:
Colette, Nathalie Sarraute, Driss Chraïbi, Lyonel Trouillot, Simone de Beauvoir, Albert Cohen…
Driss Chraïbi
(Extrait)
«Ce fut là qu’elle s’assit, sur le gazon, les pieds dans l’eau. Et elle mangea de l’herbe, toute une poignée qu’elle arracha et mâcha, brin après brin, racines et humus compris. Et elle avait le regard étendu droit et loin devant elle, au-delà des massifs, des arbres et de l’horizon, derrière cet autre horizon qui s’était appelé son enfance. D’où elle avait émergé adulte à l’âge des jeux et des poupées»
«Merci pour nos mères. Il y en a un petit bout dans chacun de ces textes»
«Le cœur et l’âme vous remercient pour ces nourritures»
«Merci d’une vieille maman subjuguée»
«Merci pour ce moment, cette respiration qui permet une extraction en douceur de souvenirs et d’émotions»
«Merci pour ces beaux instants de maternité où l’on se sent relié à la nature, à notre nature, à l’univers, à la tendresse».
Père… Puissance… Pouvoir… Protection…
Dans notre société de tradition patriarcale, on attend beaucoup des pères et les portraits que la littérature nous en fait sont souvent dessinés à l’aune de l’héroïsme. Que les pères soient à la hauteur de nos attentes, très en dessous… jusqu’à l’absence, ou qu’ils en outrepassent les limites, ils sont regardés et racontés avec la distance nécessaire à l’observation d’une image. L’image du père…
Noster Pater est un livre d’images et peut-être que l’une d’elles coloriera notre propre histoire ?
Les livres choisis seront entre autres de:
Châteaubriant, Roy Lewis, Marie Nimier, Eric Fotorino, Colette, Pascal Jardin, Saphia Azzedine…
Marie Nimier
(Extrait)
«Et si je n’étais pas la fille de Roger Nimier ? Si j’étais, je ne sais pas, moi, la fille de ce champion de saut à la perche que l’on voyait s’envoler à la une de l’équipe ? Voilà qui aurait tout expliqué. Et l’impasse du testament, et les disputes à la maison. La page du journal était affichée sur la porte du placard à linge, je m’étais toujours demandé ce qu’elle faisait là. La photo était dédicacée, une signature toute ronde, presque enfantine, avec un cœur à la place du point sur le i du prénom»
«Merci de nous faire revisiter nos propres pères. Au travers de ces textes, nous les voyons d’un autre regard».
«On retrouve forcément un peu de nos pères à travers ces textes si bien choisis. Bravo pour le travail de recherche».
«La chaleur de la voix, la danse des mots, les images qui se forment et qui nous transportent là où chacun se retrouve!»
Troisième volet de ma trilogie sur la famille, après L’instant maternel, et Noster Pater, Familles, je vous lis ! fait entrer en scène les frères, les sœurs, les parents, les défunts, les oncles ou les grand-mères, tous conduits par la présence et l’influence d’un OBJET. Celui qui devient éloquent sur les relations familiales parce que reçu ou offert, jalousé, hérité, retrouvé, fabriqué, volé, embarrassant, qui fait jaillir le passé ou… change le présent, mais qui reste un caillou déterminant sur des chemins de vie.
Les extraits de romans choisis seront de:
V. Ovaldé, I. Alliende, Ph. Torreton, O. Adam, F. Caro, G. Rozier, M. Cherfi ; JP. Dubois, A. Jardin.
Jean-Paul Dubois
(Extrait)
«Mon petit-fils va avoir cinq ans ; je retrouve parfois sur son visage certaines expressions de mon frère, mais aussi cette assurance, cette sérénité que Vincent affichait pour traverser la vie. Pour le quatrième anniversaire de Louis, j’ai descendu le carrosse des étagères du haut de la bibliothèque, et je l’ai déposé devant lui. Il a longuement examiné l’objet, les roues, les chevaux, sans les toucher. Nullement subjugué, il paraissait plutôt dresser un inventaire mental de chacun des détails. Au bout d’un moment, je lui ai dit que, s’il collait son oreille sur le parquet, peut-être entendrait-il, à son tour, le bruit des sabots. Sceptique, il s’accroupit tout de même et, dans cette posture, m’offrit, l’espace d’une seconde entrebâillée, le bonheur d’entrevoir ma jeunesse défiler au grand galop.»
C’est un montage de récits d’Ailleurs… D’où je viens… Ce peut être une véritable question dans l’étonnement de notre propre existence, ou, quand cette existence a basculé dans une autre vie, l’occasion de récits de voyages, de transplantation, d’adaptation. Que ces exils soient subis ou ardemment désirés, ils se situent à la frontière de nos origines et d’un avenir espéré meilleur… ailleurs…
Les romans choisis sont de:
Kim Tùy, Mohammed Dib, Isabel Allende, Laurent Gaudé, Karine Tuil,
Laurent Clément, Belinda Cannone…
Isabel Allende
(Extrait)
«Les grues emportèrent les palmiers blessés jusqu’à des trous que les jardiniers avaient préparé à un autre endroit, et là ils les plantèrent. Les troncs gémirent sourdement, les feuilles tombèrent en effilochures jaunes et pendant quelque temps, il sembla que rien ne pourrait les sauver d’une telle agonie, mais ce sont des créatures tenaces. Une lente rébellion souterraine répandit peu à peu la vie, les tentacules végétaux se frayèrent un passage, mélangeant les restes de terre de la rue Cueto avec le nouveau sol. Au cours d’un inévitable printemps les palmiers se réveillèrent en agitant leurs perruques et contorsionnant leur taille, vifs et rétablis, malgré tout.
L’image de ces arbres de la maison de mes ancêtres me revient fréquemment à l’esprit quand je pense à mon destin d’exilée».
«Et nous voilà emportés, transportés, déportés, bringuebalés dans ces tranches de vie; merci»
«Émotions, rencontres, entre larmes et rêves»
«Merci pour ce beau voyage, ces messages d’humanité qui nous font penser et faire face à l’actualité. Un beau moment de partage, une très belle voix, continuez, continuons… de propager l’Amour»
Quelle place tient l’Art dans nos vies ?
Y sommes-nous plus ou moins sensibles selon notre éducation ?
Nous rend-il meilleurs ?
Quel est son pouvoir ? Sa parenté avec l’imaginaire ?
Ce sont quelques-unes des questions qu’on peut se poser…
ou pas, à la lecture de ces morceaux de vie, tous tirés de romans.
Chacun y trouvera ses propres réponses…
ou pas, préférant laisser la part belle à l’émotion dans ce monde qui lui est tout dévoué,
celui des ARTS.
Les romans choisis seront de
M. Tournier, JP. Sartre, D. Picouly, Zola, Vercors, M. Yourcenar.
Jean-Paul Sartre
(extrait)
« Prise à dose massive, la musique agissait enfin. Comme un tambour vaudou, le piano m’imposait son rythme. La Fantaisie-Impromptu se substituait à mon âme, elle m’habitait, me donnait un passé inconnu, un avenir fulgurant et mortel (…) À cheval! J’étais cavale et cavalier; chevauchant et chevauché, je traversais à fond de train des landes, des guérets, le bureau, de la porte à la fenêtre. « Tu fais trop de bruit, les voisins vont se plaindre », disait ma mère sans cesser de jouer. Je ne lui répondais pas… puisque j’étais muet! ».
Pendant quatorze ans, Eliott a fait joyeusement partie de mon quotidien. Il avait une jolie tête et un air sympa qui faisait sourire les passants. Je n’avais pas prévu d’avoir un chien. Les animaux m’étaient étrangers et je redoutais leur contact physique. Eliott n’est plus là et je le remercie de m’avoir ouverte au monde animal, à… l’autre univers, selon Joseph Kessel.
On s’élève contre la maltraitance animale, l’élevage intensif, la chasse à courre ou la corrida, on fait valoir la déclaration des droits de l’animal, enfin. J’ai choisi de parler de lui à travers les romans ; divers auteurs racontent l’animal dans sa puissance, son humanité, sa fragilité, sa forêt et le rapport étroit que l’homme entretien avec lui entre fascination, peur ou domination.
Bêtes de scènes nous emmène à la rencontre de corbeaux hypnotiseurs, d’un sanglier sauveur, d’un goujon moustachu, du cerf d’une vie ou d’un ours rédempteur… mais pas de raton-laveur!
Les extraits de romans seront entre autres de:
J. Kessel, Jean Hegland, Claudie Hutzinger, Jules Renard.
Jean Hegland
(Extrait)
« Ils étaient trois, dont l’un légèrement plus gros que les deux autres. J’avais craint que mon odeur ne les fasse fuir, mais le vent avait dû jouer en ma faveur. J’ai retenu mon souffle en les regardant, ces monstrueuses et anciennes créatures grossières et –à ce moment-là- étonnamment belles. Je voyais leurs dos raides, leurs oreilles pointues et leurs queues noires toutes droites. Je les entendais grommeler dans la boue au-dessous de moi, et je me sentais honorée de les voir ainsi, détendus et nus, et n’ayant pas conscience de ma présence. Je me suis rappelé que j’étais censée en tuer un. »
Entre thriller, roman d’investigation, enquête historique, espionnage, anticipation, néo-polar… quel fil rouge trouver pour donner quelque cohérence à ce montage sur le polar ? Au fil de mes lectures, j’ai pu observer l’importance de la cuisine dans la vie des policiers : soit ils ne mangent que des sandwichs à cause des difficultés de leur métier, soit ce sont de fins gourmets ou cuisiniers avertis, amateurs d’agapes gastronomiques… pour peut-être se consoler de ces mêmes difficultés ? A tel point que toute une littérature associe recettes et polars. J’ai donc gardé non pas la gastronomie, mais l’aliment!
Dans le menu sans fin que nous propose le roman policier, l’aliment comme ingrédient de l’intrigue policière sera donc le liant entre les morceaux choisis ! Il servira tour à tour d’arme au meurtrier, de prétexte au meurtre ou d’indice à l’enquêteur …
Les extraits seront entre autres de:
He Jiahong, Chester Himes, Jean-François Parot, Roald Dahl,
Arnaldur Indridason, Fred Vargas…
Jean-François Parot
(Extrait)
«De la tête, on n’apercevait qu’une courte bande de nuque et l’arrière de la perruque de crin. La face entière était plaquée dans la pâte levée de la première fournée du matin. Il nota que les poches étaient à demi-retournées, comme si on avait voulu les fouiller sans prendre garde à les arranger. Il s’accroupit et trouva un double louis qui avait sans doute roulé sous le pétrin et un petit tuyau de papier fin qu’il déroula pour y lire « Eulalie, chez la G rue des Deux-Portes-Saint-Sauveur».
«Super, drôle, vif, encore, encore, encore!!!»
«Des ponts entre les scènes très subtils…»
«Quel talent d’oratrice qui donne encore plus l’envie de lire…»
«Une vraie passion, un vrai talent, que du bonheur… et une envie de dévorer!»
«On vient, on écoute « religieusement », on partage avec des inconnus… très sympa !»
Références
Jocelyne Sand a interprété ses Cabaret-lectures dans diverses bibliothèques :
CHELLES ET BROU-SUR-CHANTEREINE (77)
Grâce au jardin
VAIRES-SUR-MARNE (77)
L’instant maternel
CHELLES (77)
Histoire(s) de lire
Inauguration de la Médiathèque J.P. Vernant
Participation à la conception et lecture de plusieurs animations :
• autour des écrits de Marguerite Yourcenar •
• de la littérature africaine •
• L’homme et la machine, concert-lecture, Théâtre de Chelles – Lire en fête •
• Bal-lecture autour du Front populaire, Théâtre de Chelles •
COURBEVOIE (92)
Bibliothèque La Frégate, Histoire(s) de lire et La lecture du mille-feuille
CROISSY-BEAUBOURG (77)
Bibliothèque Georges Sand, La lecture du millefeuille
SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS (74)
Bibliothèque, Histoire(s) de lire et L’instant maternel
Cinéma Le Rouge et le noir, Le polar passe à table
La semaine du Polar (commande)
NOISY-LE-GRAND (93)
Médiathèque Michel Simon, D’où je viens ou le chemin des livres
Conçu, mis en espace et interprété pour la rentrée littéraire 2013 (commande)
COLOMBIÈRES-SUR-ORB (34)
Cour du château
Histoire(s) de lire – Les lectures vagabondes
CLAIX (38)
Jardin de la propriété De Royer
Grâce au jardin – MJC de Claix
SAINT-ANTOINE-L’ABBAYE (38)
Jardin médiéval du musée
D’où je viens – Festival Textes en l’air 2015
NOISY-LE-GRAND (93)
Villa Cathala
L’instant maternel
PARIS (75018)
Galerie L’Achronique
Les arts au soleil
Jocelyne Sand produit également ses Cabaret-lectures en soirées privées.
Fiche technique
Pour garder aux Cabaret-lectures un esprit d’échanges, de bien-être et pour éviter une sonorisation, il est préférable que la salle ne soit pas trop grande. Tout lieu évoquant un salon est le bienvenu.
Matériel à fournir:
Une chaise, une table.
Un éclairage favorisant la lecture, ni en douche ni par l’arrière.
Conditions financières:
Prix du spectacle modulable suivant les lieux.
Paiement sur facture.
Défraiement repas et voyage si plus de 30 km du domicile;
éventuellement prise en charge de l’hébergement.